Les premiers signes se caractérisent par des fourmillements dans les doigts.
Les douleurs surviennent plus fréquemment la nuit ou au réveil le matin. Elles apparaissent à la main et peuvent remonter vers l’avant-bras, le coude et même l’épaule.
Un électromyogramme est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Cet examen est réalisé par un neurologue ou un rhumatologue.
Si on laisse évoluer le syndrome du canal carpien, le nerf s’abime et perd ses fonctions sensitives et motrices.
Au stade débutant, le traitement est médical par infiltration du canal carpien et le port d’une attelle de repos la nuit peut être envisagé.
Cependant, la chirurgie devient nécessaire avec l’évolution et l’opération consiste principalement à sectionner le ligament annulaire antérieur du carpe qui recouvre le tunnel du canal carpien.
La chirurgie
L’intervention se fait sous anesthésie loco-régionale ou sous anesthésie locale.
Un jeûne est nécessaire avant l’intervention : 6 heures pour les solides et 2 heures pour les liquides
Un tranquillisant est parfois associé à l’anesthésie.
L’intervention se fait en ambulatoire, c’est-à-dire avec une sortie le jour même.
La chirurgie est mini-invasive sous loupes de micro-chirurgie et ne laisse qu'une petite cicatrice à la main.
Résultat de la chirurgie
Les fourmillements et les douleurs dans les doigts disparaissent habituellement dès le lendemain de la chirurgie.
Les douleurs de la paume de la main et le manque de force peuvent persister plusieurs semaines, ce qui inquiète parfois. Elles sont liées à la cicatrisation ligamentaire et sont temporaires.
La récupération de la sensibilité dépend de la gravité et de l’ancienneté du syndrome du canal carpien.
Dans les cas graves, la récupération est plus lente.
Les activités de la vie quotidienne sont reprises dès le lendemain de la chirurgie.
La réapparition des fourmillements dans les doigts peut être liée à une récidive du canal carpien ce qui est exceptionnel.